Dettes publiques et pertes de recettes fiscales

Dans l’Union européenne (UE), 9 pays sont en faillite

Source: Eurostat – 22 juillet 2014

Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite:

  1. 

Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB
  2. Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB
  3. Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB
  4. 

Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB
  5. Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB
  6. Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB
  7. Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB
  8. France : dette publique de 1985,918 milliards d’euros, soit 96,6 % du PIB
  9. Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB

La dette publique s’élève à 93,9% du produit intérieur brut (PIB) dans la zone euro et à 88,0% du PIB dans l’UE28.


Dans l’UE les pertes de recettes fiscales s’élèveraient à 1’000 milliards d’euros par an

Source: Alternatives économiques – 7 novembre 2014

img.phpL’évasion et la fraude fiscales représentent un préjudice considérable pour les Etats. L’Union s’est engagée à combattre ce fléau, mais la lutte s’annonce difficile.

1 000 milliards d’euros par an. C’est, selon les estimations de la Commission européenne, ce que les pays de l’Union perdent en recettes fiscales du fait de comportements de fraude et d’évasion. C’est l’équivalent de 7 % à 8 % des richesses produites, un montant exorbitant.

Si la Russie ou le Brésil semblent perdre bien plus encore, les pays européens sont particulièrement victimes de ce genre de pratiques. Elles sont le fruit des stratégies d’évitement fiscal des grandes entreprises et des personnes à très hauts revenus. On note cependant, depuis une bonne quinzaine d’années, une forme de « démocratisation », si l’on peut dire, du recours aux stratégies offensives d’optimisation fiscale ; elles concernent de plus en plus des personnes à l’aise sans être des milliardaires aussi bien que des PME.