Le christianisme est une religion fondée sur l’enseignement, la personne, et la vie de Jésus de Nazareth que les chrétiens considère comme le Messie — ou Christ — annoncé par la Bible.
Le christianisme est une religion abrahamique fondée sur l’enseignement, la personne et la vie de Jésus de Nazareth tels qu’ils sont interprétés par la tradition chrétienne à partir des quatre évangiles du Nouveau Testament. Les chrétiens considèrent Jésus comme le Messie, ou le Christ, annoncé par les prophètes dans l’Ancien Testament.
Le christianisme est une religion du salut pour qui le Christ vient sauver l’humanité du Mal et la faire participer à la vie de Dieu. Il se veut le porteur du message du Christ qui annonce l’Amour de Dieu pour l’humanité et l’appel à retourner vers Dieu qui a compassion de l’humanité. La résurrection, célébrée à Pâques, est au cœur du christianisme car elle signifie le début d’une humanité nouvelle libérée du Mal.
Les premières communautés chrétiennes naissent au Ier siècle en Judée et au sein de la diaspora juive après la crucifixion et la résurrection de Jésus. Elles sont fondées par les apôtres et des premiers disciples de Jésus en particulier dans les grandes villes telles que Jérusalem, Rome, Éphèse, Antioche et Alexandrie. Le christianisme se développe dès le IIème siècle dans l’Empire romain, mais aussi en Perse, en Inde et en Éthiopie. Le christianisme est devenu la religion officielle de l’Empire romain au IVème siècle. Avant l’époque moderne, le christianisme ne fut majoritaire qu’en Europe. Depuis le XVIe siècle, il est devenu la religion la plus importante de la planète par son expansion en Amérique et plus tard en Afrique. Il est actuellement présent dans tous les pays du monde.
Les principales branches du christianisme sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme. Les pays où ces trois branches du christianisme sont les plus présentes en nombre de fidèles sont les États-Unis (protestantisme avec environ 160 millions de fidèles), le Brésil (catholicisme avec environ 130 millions de fidèles) et la Russie (christianisme orthodoxe avec environ 115 millions de fidèles).
À la mi-2015, le nombre de chrétiens dans le monde est évalué à 2,419 milliards dont la moitié sont catholiques, 37 % protestants et 12 % orthodoxes.
Étymologie
Le terme de « Christ » vient du grec Χριστός, l’équivalent du terme sémitique Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ – mashia’h), littéralement « celui qui est oint », et de lui découle l’appellation « Jésus-Christ ». Le nom de Jésus-Christ a été donné par les chrétiens à Jésus, qu’ils considèrent comme étant le Messie prophétisé dans l’Ancien Testament. Chez les chrétiens arabophones et les musulmans, المسيح (al-massih, le Messie) est aussi le titre donné à Jésus.
Le mot « chrétien » est utilisé par le Nouveau Testament pour désigner les disciples de Jésus; ceux-ci étaient aussi parfois appelés « Nazaréens ». Le nom « christianisme » vient du mot grec Christos, qui traduit l’hébreu Messie (« celui qui a reçu l’onction »). Ce mot, originellement appliqué à différents personnages de la Bible (prophètes et rois), désigne dans le judaïsme tardif un personnage qui viendra à la fin des temps restaurer la royauté de Dieu en Israël.
Dans le Nouveau Testament, texte propre au christianisme, les Actes des Apôtres indiquent que le nom de « chrétien », dérivé de « Christ », signifiant « partisan du Christ », fut attribué aux disciples de Jésus de Nazareth à Antioche, probablement par leurs adversaires. Antioche, dans l’actuelle Turquie, était à l’époque une ville de langue grecque. Sans doute ce nom n’a-t-il servi à l’origine que pour désigner ceux des disciples de Jésus qui étaient de langue grecque (« chrétien » signifie « disciple du christos », terme grec équivalent à messie). La référence la plus ancienne connue pour le terme christianisme se trouve dans la lettre d’Ignace d’Antioche aux Magnésiens à la fin du 1er siècle.
Le christianisme s’est développé à partir du 1er siècle dans le contexte des communautés juives du Moyen-Orient et en particulier les communautés juives hellénisées.

Jésus est la figure fondatrice du christianisme, certains s’interrogent sur son rôle historique de fondateur. D’après les Évangiles, Jésus « n’est pas venu abolir la Loi, mais accomplir ». Sa perspective est donc celle d’un accomplissement de la foi juive, dans une interprétation particulière à Jésus lui-même, et non la création d’une nouvelle religion. Si le salut est apporté à tous, c’est d’abord aux siens -« aux brebis perdues d’Israël » qu’il réserve le privilège de son enseignement. Jésus et tout le groupe primitif des apôtres et des femmes qui le suivaient était juifs ainsi que la plupart de ses interlocuteurs à quelques exceptions près désignés comme tels, comme le centurion romain de Capharnaüm ou la femme samaritaine. Cependant Jésus institue un nouvel Israël en choisissant douze apôtres comme les douze fils d’Israël. Il annonce l’ouverture aux païens (les non-Juifs). Il apporte aussi une nouveauté radicale au judaïsme : lui-même.
À l’exemple de la diversité régnant dans le judaïsme (saducéens, pharisiens, esséniens, baptistes…), le paléochristianisme recouvre différentes communautés, dont la communauté judéo-chretienne de Jérusalem autour de Jacques, frère de Jésus, appartenant au judaïsme mais reconnaissant le messianisme de Jésus et vivant dans l’attente du Royaume de Dieu et les communautés fondées par Paul ou Pierre dans le sillage des hellénistes, en Asie, en Grèce et à Rome, qui permirent l’ouverture aux gentils (notamment après la rupture entre Paul et l’église de Jérusalem en 48/49), et un début de divergence théologique (centralité et prééminence de la Croix sur la Loi, et de la Foi sur les Œuvres).
Christianisme ou Paulisme …?
Source: ibn ADAM – YouTube – 8 mars 2015
Il ressort de ce documentaire que le Christianisme a été sapé dès le début par Paul puisque c’est lui notamment qui a permis la consommation de la viande de porc , le délaissement de la circoncision . Il a repris le mythe paien de Mythra en divinisant Jésus (d’ailleurs dans les trois autres évangiles Jésus s’est toujours identifié comme étant le fils de l’homme et non de Dieu) sauf dans celui de Paul , où il le nomme fils de Dieu: une abomination; surtout pour un juif , car bien sûr Jésus était juif et sa mission était de réformer la Thora mais pas de créer une nouvelle religion et celà les premiers Chrétiens en étaient conscients; il était venu pour « guider les brebis égarées d’Israël »; non pour l’avènement d’une autre religion. Cette mission était dévolue au Paraclet qu’il a annoncé dans ses évangiles et qui est identifié aujourd’hui comme étant le prophète Mohammed. C’est pour cela que Jésus a interdit à ses apôtres de prêcher en dehors d’Israël. En fait ce qui s’est passé c’est que les Chrétiens de l’extérieur (convertis par Paul ) ont pris la main sur ceux de Jérusalem. Il est quand même curieux que les futurs chefs de l’église ont privilégié les enseignements de Paul aux détriments de ceux des disciples de Jésus, alors que l’on sait que Pierre s’était publiquement disputé par rapport justement aux libertés prises par Paul qui s’était autoproclamé évangilisateur car ayant reçu la lumière sur le chemin de Damas .
Une nouvelle lecture de l’ancien Testament, une nouvelle loi
Aux Écritures issues du judaïsme, qui correspondent à ce que les chrétiens nomment l’Ancien Testament, la tradition des premiers siècles du christianisme a adjoint le Nouveau Testament ; réunis, ils constituent la Bible chrétienne. Les chrétiens précisent que le Nouveau Testament ne vient pas remplacer l’« Ancien » mais l’accomplir. Dès le ier siècle, le « concile de Jérusalem » dut se prononcer sur la continuité de la nouvelle foi avec la Torah.
Le canon du Nouveau Testament est composé de 27 écrits : les quatre évangiles, les Actes des Apôtres, des épîtres des apôtres aux premières communautés chrétiennes et l’Apocalypse; il exclut de nombreux textes chrétiens apocryphes, parmi lesquels une douzaine d’Évangiles et, en particulier, celui de Thomas, qualifié de gnostique dans le christianisme. Marcion de Sinope, vers 150, fut le premier théologien à poser explicitement la question de la permanence de l’Ancien Testament dans le canon chrétien. Le marcionisme distingue le Dieu créateur de l’Ancien Testament du Dieu d’amour des écrits pauliniens ; ces idées furent clairement rejetées par le christianisme.
Irénée de Lyon affirme à la même époque que la Loi a été abrégée et non abrogée. Il bâtit une théologie de l’Histoire qui donne un sens à celle-ci, déterminé par le plan de Dieu, de la Création à l’Incarnation et dans l’attente du retour du Christ.
L’inculturation du christianisme dans la culture gréco-romaine est l’œuvre des Pères de l’Église vers la fin du IVème siècle. Nés pour la plupart dans des familles chrétiennes de l’élite locale, ils effectuent un travail de réappropriation de la Bible hébraïque, dont les citations abondent dans leurs ouvrages, au biais de la philosophie grecque.
Dieu unique et Trinité
Le plus grand nombre des chrétiens définissent leur foi par le Credo, socle de foi commun affirmant l’unicité de Dieu, la vie, la mort et la résurrection de Jésus, « la résurrection de la chair et la vie du monde à venir » (par opposition à l’au-delà des Égyptiens ou des Grecs). L’interprétation du Credo par Rome a inauguré la controverse du filioque : si le Saint-Esprit découle aussi du Christ, et pas seulement de Dieu, une âme ne peut être sauvée que si la personne est chrétienne, ce qui change le rapport aux autres croyances et aux incroyants. Cette controverse a contribué au schisme de 1054 entre catholiques et orthodoxes. Quelques siècles plus tard, d’autres controverses ont conduit, dans le monde orthodoxe, au bogomilisme, et dans le monde catholique au catharisme et au protestantisme.
La Trinité découle directement de ces professions de foi. La Trinité est le fait que le Dieu unique se révèle en trois « personnes », le Père, le Fils et l’Esprit saint. Le terme de personne a donné lieu à de nombreuses interprétations et saint Augustin précise que ce terme, humain, ne définit qu’imparfaitement la Trinité. La triple invocation du baptême, « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » fut conceptualisée sous forme du dogme de la Trinité lors des grands Conciles du IVème siècle. Les interprétations de la Trinité sont différentes selon les chrétiens qui se réclament des Églises des deux conciles, des Églises des trois conciles ou des Églises des sept conciles. De plus, certains chrétiens tels que les unitaristes, certains groupes adventistes, les Témoins de Jéhovah et l’Église de Dieu (Septième Jour) n’admettent pas le dogme de la Trinité. Ces derniers sont appelés antitrinitaires.
Libre arbitre et exclusivité du salut
La doctrine chrétienne du péché originel est en grande partie issue de la pensée de saint Augustin. S’il affirme, dans le traité

De libero arbitrio, l’existence du libre arbitre contre les manichéens qui attribuaient au divin la responsabilité du mal, il tend, contre les pélagiens, à en minimiser le rôle dans l’œuvre du salut, arguant que l’homme a, par le péché originel, perdu l’usage de cette faculté. Seule la grâce, gratuitement octroyée par Dieu, peut alors accomplir l’œuvre du salut.
Augustin aborde également la doctrine de la prédestination, selon laquelle Dieu aurait déterminé de toute éternité qui serait sauvé.
Pour l’Église catholique romaine, jusqu’à concile Vatican II, la théologie du salut était centrée sur le principe « Hors de l’Église point de salut », c’est-à-dire que ce sont ses sacrements qui permettent aux fidèles de participer à la vie de Dieu et par là d’accéder au salut.
Le débat autour de cette question, au centre des préoccupations de Luther fut relancé lors les débats théologiques de la Réforme. Luther estime que « seule la foi » apporte le salut, et donc que les bonnes œuvres ne peuvent pas y contribuer.
Les doctrines de la grâce posent le principe de l’élection inconditionnelle selon laquelle avant que Dieu ait créé le monde, il a choisi de sauver certains pour ses propres raisons et en dehors de toute condition liée à ces personnes.
En 1965, par la déclaration Dignitatis Humanae du concile Vatican II, l’Église catholique déclare que tout homme de bonne volonté peut accéder au salut, même en ne participant pas à l’économie de ses sacrements. Un rapprochement entre l’Église catholique et la Fédération luthérienne mondiale sur ces questions a amené en 1999 à une déclaration commune sur la justification par la foi qui professe « Nous confessons ensemble que la personne humaine est, pour son salut, entièrement dépendante de la grâce salvatrice de Dieu. ».